Face à Facebook, Google+ fait-il le poids ?

Facebook vs Google

Même sur Google+, Zuckerberg pèse plus lourd que Page

Avec ses 750 millions d’utilisateurs, Facebook garde une confortable avance sur Google+, le nouvel arrivant dans le monde des médias sociaux. Fort de l’influence et de la domination de l’empire Google, le tout nouveau réseau social dispose néanmoins d’atouts et de stratégies que Mark Zuckerberg aurait tort de sous-estimer.

Primo, Google+ a tout Google derrière lui. C’est un atout non négligeable quand on sait la place qu’occupe l’entreprise dans l’univers du Web avec son puissant moteur de recherche et tous ses services connexes. La firme de Mountain View ne se prive d’ailleurs pas de miser sur ces derniers pour “rabattre” les internautes vers son réseau social. Par exemple, les contacts Gmail d’un utilisateur Google+ lui sont systématiquement proposés pour inclusion dans des “cercles”. De même, la barre d’outils unique (récemment redessinée en noir), commune à tous les services Web de Google, permet un accès en un clic à Google+, quelle que soit l’application Google utilisée (moteur de recherche, webmail, calendrier, etc.). C’est dans cette barre qu’apparaissent les notifications du réseau, de manière très visible.

Deuxio, Google a clairement affiché sa volonté de faire la différence dans les domaines où Facebook essuie le plus de critiques comme le respect de la vie privée et de la protection des données. Google+ s’inscrit ainsi dans la logique de «libération des données» de l’ensemble de la firme. L’objectif de cette démarche,  lancée dès 2007 par une équipe interne, est de permettre à tout utilisateur de récupérer l’ensemble des données qu’il a confiées à Google et d’abandonner ses services.

Parmi les autres innovations visant à se différencier de Facebook, on peut citer la gestion des « amis » ou plus généralement des contacts. Google affiche d’emblée la couleur sur la page officielle du projet Google + : « dans la vie, on ne partage pas n’importe quoi avec n’importe qui ».  C’est la raison pour laquelle il a créé les « cercles » de contacts : « les cercles vous permettent de regrouper vos amis du lycée dans un cercle, vos parents dans un autre et votre boss dans un cercle bien à lui, comme dans la vraie vie », peut-on lire dans la présentation du projet. Les « déclics » (sparks) permettent, eux, de trouver des contacts partageant les mêmes centres d’intérêt. Quant aux « vidéo-bulles » (hangouts), elles permettent de créer des sessions de visioconférence ad hoc avec ses contacts connectés. D’autres éléments, moins visibles, différencient à l’usage Google+ de Facebook : la possibilité d’éditer les commentaires que l’on laisse sur un post, l’impossibilité d’envoyer un message direct privé à un contact…

Face à ces nouveautés, les avis sont partagés.  Un utilisateur de Twitter, Pierre Soussin, s’exclame ainsi  : “Les cercles, voilà le vrai + entre google vs Facebook”. Un autre utilisateur de Twitter, Bloggeries, tempère son enthousiasme :  “Google+ ne dépassera  jamais Facebook et Twitter. Qu’importe la croissance actuelle ? Ce sont toujours les mêmes geeks qui s’emparent de tous les nouveaux projets”.

Lancé le 26 juin 2011 en bêta et uniquement sur invitation, Google+ est à cheval entre les fonctionnalités de Twitter et celles de Facebook. Il fait déjà beaucoup parler de lui et comptait en un mois de fonctionnement plus de 20 millions de visiteurs uniques et 25 millions de membres. selon le cabinet spécialisé Comscore. Puisque nous aimons bien les parallèles, soulignons que Facebook n’a atteint ses 25 millions d’utilisateurs qu’au bout de trois ans.  On est encore bien loin du dixième de la population mondiale qui fréquente le réseau social le plus populaire du monde. Mais ce n’est qu’un début…

bab.la, portail linguistique collaboratif

bab.la, portail des langues

bab.la, portail des langues

Le portail des langues bab.la créé en 2007 ambitionne d’aller plus loin que les dictionnaires de traduction en ligne. Tout d’abord, il rend l’apprentissage et la pratique des langues encore plus attractifs, avec des quizzes ou des forums par exemple. Mais surtout,  il est ouvert aux suggestions et améliorations des utilisateurs. Jean-Christophe Barré, manager pour la partie française,  nous dévoile les points forts du site.

Pouvez-vous nous décrire bab.la ?

bab.la est un portail linguistique, dont la fonction première est d’offrir des dictionnaires multilingues dans 17 langues. Par ailleurs, nous proposons d’autres services gratuits, dont une section vocabulaire pour gérer vos fiches de mots en ligne et en faciliter l’apprentissage, des jeux et des quizzes, un forum pour poser ses questions et bien d’autres encore, le tout en relation avec l’univers les langues.

Quels constats vous ont poussé à créer ce projet ?

Bien que de nombreux dictionnaires en ligne soient disponibles, aucun ne propose une vision complète des langues et de leurs aspects culturels. Apprendre une langue étrangère, c’est aussi s’imprégner de sa culture, son origine, son évolution et son contexte. bab.la s’efforce de couvrir cela autant que possible à travers des jeux mais aussi des articles (www.lexiophiles.com) et des traductions avec des exemples qui permettent de choisir le mot qui représente vraiment ce que l’on veut dire.

Qui sont les porteurs du projet ?

Dr. Andreas Schroeter et Dr. Thomas Schroeter ont fondé bab.la en 2007 avec Patrick Uecker. Ce dernier s‘occupe de l’aspect informatique du portail tandis que les frères Schroeter s’occupent de la commercialisation et la promotion du site, tout en gérant bien entendu l’équipe de polyglottes qui s’occupent du contenu du site.

Comment les utilisateurs peuvent-ils participer ?

Chacun peut participer, gratuitement et sans même avoir de compte. Les utilisateurs peuvent ajouter de nouveaux mots aux dictionnaires mais aussi prendre part aux discussions des forums et créer des quizzes. L’avantage de créer son propre compte est un accès plus rapide et l’accumulation de points.

Qu’est-ce qui garantit la qualité des définitions ?

Comme chacun peut prendre part à l’amélioration de nos ressources, un contrôle de qualité est mené rigoureusement. Chaque mot suggéré est vérifiable par les autres utilisateurs, mais aussi par notre équipe. En ce qui concerne les exemples, ils sont pris sur Internet ou intégrés par nos soins.

Les sources sont-elles citées ?

Les exemples tirés de journaux ou média en ligne sont référencés. Les quizzes créés par les internautes portent également leur pseudonyme. Les mots ajoutés sont anonymes, dans la mesure où le portail se base sur un concept « wiki ».

Avez-vous des projets pour aller plus loin ?

Nous avons toujours de nouveaux projets et de nouvelles idées. Du point de vue du contenu, il y a toujours de nouveaux mots à ajouter. En ce qui concerne les produits, nous avons récemment ajoutés le suédois et le néerlandais au site et nous aurons le swahili et le danois dans les mois à venir. Nous travaillons aussi sur une application exclusive pour la fin de l’année pour améliorer la syntaxe, disponible dans plusieurs langues mais je ne peux pas vous en dire plus pour l’instant.

Propos recueillis par e-mail par Jérôme Delacroix

Beau temps pour le cloud en Europe

Cloud computing

Creative Commons – photographerpandora

 

Ce sont des perspectives attrayantes qui sont promises aux entreprises qui s’envoleront vers le nuage du cloud computing d’ici 2015. En effet, d’après une étude réalisée par EMC et le “Centre for Economics and Business Research” (CEBR), le cloud computing permettra aux entreprises de cinq pays de l’Europe (Allemagne, Espagne, France, Italie et Royaume-Uni) de réaliser des économies estimées à 763 milliards d’euros d’ici 4 ans.

Jean-Yves Pronier, directeur marketing chez EMC France, indique que « l’adoption du cloud computing apporte aux entreprises l’agilité et les réductions de coûts qui leur sont aujourd’hui nécessaires pour assurer leur développement au sein d’un contexte économique plus difficile ».

Dans la même perspective, la création de 2,4 millions d’emplois serait également favorisée notamment dans les secteurs de la distribution et du tourisme.

En France, le gain pour les entreprises est estimé à 163 milliards d’euros à l’horizon 2015.

Source : http://dsi.silicon.fr/nouveautes/le-nuage-fera-economiser-163-milliards-d%E2%80%99euros-a-la-france-1118

HP à l’assaut de Google et Amazon, locomotives du Cloud Public

Leo Apotheker

Leo Apotheker – Creative Commons – mkrigsman

En décidant de se lancer dans le cloud public, HP, avec son nouveau CEO Leo Apotheker, entre dans un marché où les leaders laissent peu de place à la concurrence qui essaie de se frayer un chemin.

Le patron de Hewlett-Packard faisait face à la presse ce lundi 14 mars pour, entre autres annoncer, le lancement d’un cloud public concurrent des plates-formes d’Amazon et de Google. Il s’agit plus précisément d’une offre Infrastructure-as-a-Service (IaaS).

Selon Apotheker, HP ne s’arrêtera pas en si bon chemin car l’entreprise proposera également une place de marché applicative pour les consommateurs, les PME et les grands comptes.

Sur la concurrence, qui est déjà assez rude, il se contente de répondre: “si vous voulez être dans le business cloud, il faut le faire à grande échelle”.

Sur le même sujet :

http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-sorti-de-l-ombre-hurd-hp-se-lance-dans-le-cloud-public-33156.html

http://www.zdnet.fr/actualites/nouvelle-strategie-d-hp-pour-l-entreprise-cloud-decisionnel-et-boutique-d-applications-39759073.htm

Cloud computing : IaaS et PaaS n’en sont qu’à leurs balbutiements

Sur les couches basses, infrastructures et plates-formes de développement, la révolution cloud computing n’a pas encore commencé. C’est en tout cas ce que révèle une nouvelle étude de MARKESS International. Selon cette étude, seulement 2 % des entreprises et administrations françaises se sont résolues à transférer leur infrastructure informatique dans le nuage (IaaS) et seulement 1 % utilisent des plates-formes applicatives (PaaS). En revanche, près du tiers des entreprises interrogées utilisent déjà des logiciels à la demande (SaaS), l’autre approche du cloud computing.

Les taux de pénétration de l’IaaS et du PaaS devraient toutefois considérablement augmenter dans les année qui viennent. L’étude indique qu’en 2013 ces chiffres passeront à 15 % pour l’IaaS et à 6 % pour le PaaS. On apprend également que les  décideurs sont plutôt tentés par le cloud hybride. En effet, 29 % d’entre eux montrent leur préférence pour la combinaison cloud privé-cloud public.

Pour ce qui est de la virtualisation, MARKESS International révèle que c ‘est la virtualisation de serveurs qui est la plus répandue (35 %) alors que pour la virtualisation du poste de travail, le taux ne dépasse pas 11 %.

Les perspectives restent particulièrement favorables : le marché du cloud computing pèse aujourd’hui 2,3 milliards d’euros en France et devrait atteindre 3,3 milliards d’euros en 2013.

Source : http://www.indexel.net/actualites/les-entreprises-francaises-boudent-toujours-le-cloud-computing-3305.html

L’image de l’entreprise sur les réseaux sociaux : enjeu nouveau de la GRC ?

Une mauvaise réputation sur les réseaux sociaux peut coûter cher à une entreprise. Par conséquent, il est plus que nécessaire pour une structure d’être au fait de ce que l’on raconte sur elle. Salesforce.com, entreprise pionnière du CRM dans le cloud computing, vient de créer Service Cloud 3 pour relever ce défi.  Cette offre vise à donner aux entreprises et organisations les moyens techniques en vue d’une interaction avec leurs clients sur l’ensemble des réseaux sociaux.

Le mécanisme consiste à détecter toute conversation, sur Twitter, Facebook, sur un blog ou un forum de discussion, portant sur la marque ou le nom de l’entreprise. L’objectif final est de permettre à l’entreprise d’être réactive : une réponse doit être fournie quasi immédiatement, afin d’éviter qu’un message négatif n’enfle et ne fasse boule de neige.

Ce genre de service introduit donc la notion de temps réel dans la relation client. Une notion à prendre avec des pincettes…Ainsi, au Canada, un serveur chez Nespresso a failli perdre son emploi à cause de Twitter. Un client qui attendait son café depuis une demi-heure a posté un message sur Twitter pour faire part de son mécontentement. Un peu plus tard, réussissant à alpaguer le serveur, il parvient à se faire servir. Beau joueur, le serveur lui offre le café, avec des macarons en prime. L’incident aurait pu en rester là, sauf que vingt minutes plus tard, le gérant de l’établissement est venu voir le client indisposé pour lui parler du tweet de mécontentement que le siège de Nespresso lui avait signalé. Quelques minutes plus tard, le serveur fautif est venu à son tour trouver le client pour lui expliquer qu’à cause de ce tweet, il risquait de perdre son travail.

Aux dernières nouvelles, le serveur en question n’est pas au chômage et tout s’est bien terminé. Mais ce café aurait pu rester en travers de la gorge d’un malheureux salarié pas assez zélé.

Alors merci qui ? Merci Twitter…

Tendances CRM : les réseaux sociaux et le mobile dominent

Mobilité et social, les deux tendances du CRM

Friends, Creative Commons par lissalou66 (flickr)

Qu’il s’agisse des grandes entreprises ou des PME, les tendances CRM du moment sont les mêmes : l’heure est à la prise en compte des fonctions sociales et du mobile, au sens large du terme. C’est en tout cas ce que révèle une étude publiée par le cabinet ISM portant sur les quinze meilleures solutions CRM en vogue chez les Grandes Entreprises mais aussi chez les PME.

Cette étude confirme les prédictions du Gartner qui estime que 30% des entreprises, toutes catégories confondues, seront présentes sur les réseaux sociaux d’ici deux ans contre à peine 5% aujourd’hui. Soit elles créeront leurs propres fonctions sociales, soit elles rejoindront les communautés leaders comme Facebook ou Twitter.

L’adaptation des solutions CRM aux terminaux mobiles dont les tablettes numériques constituera aussi l’une des grandes tendances, tout comme d’ailleurs l’intégration de l’informatique décisionnelle (BI).

Source : http://www.infodsi.com/articles/116018/top15-solutions-crm.html

Le NFC gagne le mobile

Near Field Communication

Illustration : Erwin Boogert

La technologie NFC (Near Field Communication), dont l’utilisation la plus visible en France se fait à travers le pass Navigo de la RATP, s’apprête à marquer un tournant dans l’évolution du téléphone mobile. Le mécanisme, qui est déjà en phase d’expérimentation, permettra à un téléphone de réaliser une transaction avec un autre dispositif, sans contact physique. Il suffira, par exemple, d’approcher son téléphone pour valider un titre de transport, payer ses achats (m-paiement), ou bénéficier d’offres promotionnelles de proximité.

52 millions de téléphones NFC sont actuellement utilisés dans le monde, à en croire une étude du cabinet iSuppli. Ce chiffre sera multiplié par quatre d’ici 2014 selon la même source. En France, les trois opérateurs s’affairent en prévoyant notamment de mettre sur le marché en 2011 un million de téléphones NFC équipés d’une carte SIM sécurisée.

Pour en savoir plus : La planète mobile se met au « sans-contact », La Tribune du mercredi 23 février 2011, Page 7.