Les MOOC au service des entreprises : Mooky Skills

Les MOOC (Massive Open Online Courses) sont des cours en ligne ouverts à tous. Depuis quelques années, ils apportent une bouffée d’oxygène dans le domaine de la formation individuelle. Mais il restait encore à leur ouvrir les portes de la formation en entreprise.

C’est chose faite avec la start-up Mooky Skills, qui met la puissance des MOOC au service des entreprises.

Découvrez comment dans l’interview vidéo de sa fondatrice, Sarah Nafaa.

“La réforme de la connaissance et de la pensée est un préliminaire, nécessaire et non suffisant, à toute régénération et rénovation politique.”

Edgard Morin

Edgard Morin

“Notre enseignement qui nous fournit de si multiples connaissances n’enseigne en rien sur les problèmes fondamentaux de la connaissance qui sont les risques d’erreur et d’illusion, et il n’enseigne nullement les conditions d’une connaissance pertinente, qui est de pouvoir affronter la complexité des réalités.”

Lire la tribune complète d’Edgar Morin dans le Monde.

 

 

Cours introductif aux réseaux de neurones

L’appellation “pays émergent” est-elle encore d’actualité lorsqu’une université indienne, l’Indian Institute of Technology Kharagpur, met à disposition des vidéos d’une telle qualité ?

Prof.S. Sengupta, Department of Electronics and Electrical Communication Engineering, IIT Kharagpur

Plus de vidéos : National Programme on Technology Enhanced Learning

Technologies intellectuelles

En faisant des recherches sur l’intelligence artificielle, je suis tombé, par sérendipité, sur l’expression “technologies intellectuelles”, reprise par Nicholas Carr dans un récent article. Nicholas Carr indique que l’expression a été utilisée par le sociologue Daniel Bell pour désigner les outils que nous avons inventés pour augmenter nos capacités mentales. Parmi ces technologies viennent à l’esprit la lecture et son corollaire l’écriture, mais aussi le calcul. Des démarches comportementales visant à augmenter l’efficacité personnelle comme les techniques d’organisation, de communication  ou d’interaction dans des groupes en sont, à mon avis, d’autres exemples.

Sans entrer dans la distinction entre technologie et technique, on conçoit que ces pratiques doivent être apprises, peuvent devenir comme une “seconde nature”, mais ne sont pas instinctives. Elles ne sont pas inscrites naturellement dans notre développement cognitif, comme le langage. Nous ne sommes pas conçus génétiquement pour lire, compter, gérer le temps ou interagir de manière optimale dans des groupes.

Pourtant, si l’on prend l’exemple de l’écriture et de la lecture, on est fasciné par le fait que ces apprentissages deviennent si intimement liés à nous que nous les pratiquons comme naturellement.

Des technologies visant à augmenter l’efficacité comportementale, et pas seulement intellectuelle, ne pourraient-elles pas être aussi utilement enseignées, comme faisant partie de l’ABC de l’être humain en devenir, au même titre que la lecture et le calcul ?

Je pense qu’elles devraient faire partie de l’enseignement de base proposé à tous. L’étude d’ouvrages comme “Getting things done” (David Allen), The Evolution of cooperation (Robert Axelrod) ou How to win friends and influence people (Dale Carnegie) , seraient à mon avis au moins aussi profitable aux jeunes en formation que l’étude des racines carrées ou de la triangularisation des matrices…