Un livre collaboratif sur l’intelligence artificielle !

IA, la grande question. Le nouveau livre d'Alain Lefebvre.

IA, la grande question. Le nouveau livre d’Alain Lefebvre.

“IA, la grande question”. Tel est le titre de l’ouvrage d’Alain Lefebvre en préparation, traitant de l’intelligence artificielle et de son avenir.

Alain a décidé d’ouvrir son ouvrage aux apports de tous ceux qui s’intéressent au sujet, en rendant l’écriture de son livre collaborative.

Mais quelle est cette “grande question” dont traite l’ouvrage ? Tout simplement de savoir si l’avenir a besoin de nous, autrement dit d’étudier si l’émergence d’une IA forte et globale est une menace pour l’espèce humaine.

Les premiers chapitres du livre sont déjà disponibles pour commentaires et suggestions, et l’on s’aperçoit tout de suite que l’ouvrage s’annonce passionnant ! Alain Lefebvre s’efforce d’être accessible, mais jamais superficiel. Historique de l’intelligence artificielle, définitions, sources bibliographiques… Le propos est argumenté.

Si vous voulez participer à l’aventure et contribuer à ce livre collaboratif, rendez-vous sur le blog d’Alain Lefebvre.

Les 7 visages du robot dans l’imaginaire

Cap Digital - Séminaire

Cap Digital, le pôle de compétitivité dédié aux contenus et au numérique, a organisé mardi 25 février 2014, à Paris, un passionnant séminaire de recherche sur le thème de la “gouvernance des robots”. Ce séminaire réunissait, sous la forme d’une table ronde, d’éminents enseignants chercheurs en philosophie, sociologie, droit, ingénierie, etc. (Liste complète des intervenants). Ce séminaire présentait la particularité d’être ouvert au public. Or, sans promotion particulière, plus de 60 personnes se sont rassemblées pour écouter ces échanges à la fois de très haut niveau, et très accessibles. La salle n’a pas manqué d’interpeller les intervenants lors de séances de questions-réponses faisant avancer les débats. Vous trouverez ci-dessous une carte mentale de synthèse de la présentation de Jean-Michel Besnier, professeur de philosophie à Paris IV-Sorbonne et auteur, notamment, de l’homme simplifié et de Demain les post-humains. Il a offert un panorama passionnant de la signification du robot dans l’imaginaire, panorama que nous avons représenté sous la forme d’une classification en 7 grandes catégories.

Retour sur la visite de David McCandless, pape de la datavisualisation, à Paris

David McCandless

David McCandless

Pour tous ceux qui s’intéressent à la pensée visuelle et à la datavisualisation, David McCandless est un véritable guide spirituel. Journaliste, designer et écrivain anglais, ce touche-à-tout précurseur d’une nouvelle science visuelle du langage était présent à Paris dans le cadre de ExpoViz pour nous livrer quelques secrets de son art.

Retour sur cette intervention d’un génie à la fois drôle, innovant et éminemment pertinent.

 

Datavision : la genèse d’un ouvrage de référence pour la dataviz

 

David McCandless a toujours aimé récolter des données. D’ailleurs, c’est la première chose qu’il a fait lors sa conférence : « combien d’entre vous travaillent dans le graphisme ? » A peu près 50 % des personnes présentes lèvent la main. « Combien dans la rédaction ou le journalisme ? » L’autre moitié lève la main.

Parfait ! Le compte est bon et les ingrédients pour une bonne datavisualisation sont réunis car la dataviz est avant tout un mélange de données et d’histoires mêlées de façon harmonieuse dans un visuel.


Ce n’est pas pour rien que le titre original de l’ouvrage de David McCandless est Information is Beautiful (adapté sous le titre Datavision en France aux Éditions Robert Laffont).

L’idée du livre (ou plutôt des travaux qui le composent) a frappé David McCandless en 2007. Perdu au milieu des quantités d’informations qu’il recevait quotidiennement, il s’est dit qu’une carte (map) l’aiderait à s’y retrouver.

Grâce à son site Web www.informationisbeautiful.net , il a donc commencé à récolter des données sur des sujets qui l’intéressaient avec l’objectif (encore flou) d’en faire des visualisations.

Ainsi commence l’histoire. Continue reading

Quand la datavisualisation réinvente la ville : Linked City

Linked City - Christophe Cariou

Linked City (Christophe Cariou) – Cliquez sur l’image pour plus d’illustrations

 

 

 

 

 

Billet mis à jour le 20/07/2013

Linked City est une réalisation du professeur et chercheur Christophe Cariou. Il s’agit de récupérer un ensemble de données disponibles en ligne et de réfléchir à comment les exploiter pour produire de l’information sur les villes.

Une base de données sur 65 villes européennes a ainsi été créée selon trois aspects :

  • Web City (la ville vue selon les requêtes sur le moteur de recherches de Google) ;
  • Visual City (la ville vue selon les requêtes sur le moteur de recherches d’images de Google) ;
  • Media City (la ville vue selon les requêtes liées à Google Actualités).

Ces trois visages des villes se recoupent-ils ?

Les résultats sont très disparates selon les villes.

Par exemple, pour les recherches liées à la ville d’Amsterdam, on va constater que le moteur de recherche de Google sert surtout à trouver des informations pour s’y rendre (meilleurs trajets, meilleurs hôtels) ; la recherche d’images cible, pour cette ville, des « spécialités » touristiques (photos des Coffee Shops, du Quartier Rouge) ; quant aux recherches sur l’actualité, elles sont ciblées sur les problèmes politiques de la ville.

Il est également amusant de constater des « bugs » sémantiques : on imagine bien que la ville de « Nice » pose quelques « gentils » problèmes au moteur de recherche, et on sourit en constatant que le terme le plus associé à « Paris » dans les recherches est « Hilton » !

Retrouvez ci-dessous Christophe Cariou qui présente Linked City lors d’Expoviz :

L’observatoire des discours, une dataviz politique

L'Observatoire des discours

L’Observatoire des discours – Cliquez sur l’image pour voir la dataviz.

 

 

 

 

 

 

Billet mis à jour le 20/07/2013

L’Observatoire des discours est un outil sémantique, fruit de la collaboration entre les entreprises Linkfluence et Jean Véronis Technologies, pour Le Monde.fr. Il s’appuie sur un corpus incluant tous les discours politiques de la présidentielle 2007 , ceux de la présidentielle 2012, et l’ensemble des discours de Nicolas Sarkozy de 2004 à 2012. Il permet d’explorer leur contenu sur une durée choisie et d’y apposer un traitement sémantique (entre François Hollande et Nicolas Sarkozy, qui a le plus dit « je » de janvier à mai 2012 ? Quel thème a été le plus abordé ? Par qui ? Etc.).

Des filtrages aussi pointus qu’intuitifs sont possibles (par personnes citées, termes employés,  etc.).

Lors de la présentation de cette dataviz  à l’occasion du Data Tuesday spécial Expoviz du 29 juin 2012, Guilhem Fouetillou, cofondateur et dirigeant de Linkfluence, a mis en avant la question de la maniabilité. Celle-ci est très importante car c’est en maniant facilement les données qu’on accède à la multiplicité des points de vue. Ce n’est qu’à ce prix qu’on peut voir apparaître un objet dans toute sa complexité.

Retrouvez ci-dessous Guilhem Fouetillou nous présenter l’Observatoire des discours lors d’Expoviz :

L’indicateur du vivre mieux, une dataviz de l’OCDE

OCDE - L'indicateur du vivre mieux

OCDE – L’indicateur du vivre mieux

 

 

 

 

 

 

Billet mis à jour le 20/07/2013

La première vocation de cette datavisualisation réalisée par l’OCDE est de montrer que le PIB par habitant d’un pays ne représente pas tout.

Tout ne passe pas par l’argent. Le PIB par habitant n’est pas un indicateur suffisant pour rendre compte du bonheur ou du bien vivre de la population.

Des données aux fleurs

Pour concevoir cette datavisualisation, il a fallu sélectionner et récolter plusieurs types de données sur le progrès au sens large : logement, revenu, emploi, liens sociaux, éducation, environnement, etc. Le but était que les internautes puissent choisir les critères qui évoquent le mieux le bien vivre selon eux…et donc définir leur propre indicateur.

Au final, chaque pays est représenté par une fleur et il est possible de manipuler les critères jugés importants pour obtenir des tendances.

Retrouvez ci-dessous Jérôme Cukier de l’OCDE qui nous présente l’Indicateur du vivre mieux, lors d’Expoviz :

I love democracy : la démocratie en chiffres… et en datavisualisation

I love democracyVoir la Viz : http://ilovedemocracy.arte.tv/fr/

« I love democracy » est un projet de visualisation interactive des données réalisé par Dataveyes pour la chaîne de télévision Arte.

Ce projet accompagne une série de documentaires sur la démocratie dans sept pays du monde (Tunisie, Russie, Inde, Grèce, États-Unis, Turquie et Maroc). En phase avec le caractère très immersif de ces documentaires (caméra à l’épaule, parole donnée aux populations sur place, etc.), Arte voulait pouvoir présenter sur le Web des informations plus objectives, chiffrées. Le rôle de Dataveyes a été de transformer ces données chiffrées en « histoires », pour dégager des tendances qui se dégagent de séries de chiffres statistiques.

Quels indicateurs choisir ?

Arte a laissé à Dataveyes une grande liberté de choix pour les indicateurs. Le but était de parler de démocratie avec des indicateurs moins centrés culturellement que d’habitude (la France a une idée très arrêtée de la démocratie…).

A partir des statistiques de l’ONU ou de la Banque Mondiale, il a été possible de choisir des indicateurs originaux et éloquents en termes de liberté et de démocratie. En voici quelques uns :

En termes d’expérience utilisateur, les internautes peuvent s’approprier l’information en sélectionnant un pays sur une carte et en avançant donnée par donnée. En jouant avec les curseurs, l’utilisateur est actif et peut également comparer deux pays.

I love democracy est une dataviz à la fois instructive et ludique qui trouverait toute sa place dans un cours d’histoire contemporaine.

Le Véritomètre : une dataviz d’OWNI présentée par Marie Coussin

VéritomètreVoir la Viz : http://itele.owni.fr/

Le Véritomètre est un projet transverse de datajournalisme (impliquant des journalistes, graphistes, programmeurs, etc.) lancé par OWNI avec i-Télé pour vérifier les citations chiffrées des 6 candidats à la présidentielle.

Le recours à la datavisualisation permet aux internautes de vérifier eux-même les citations (pour cela, plus de 200 graphiques concernant les sujets les plus « brûlants » de la campagne ont été mis au point). Est-ce que ce candidat dit la vérité sur le chômage ? Ce dernier est-il vraiment en train « d’exploser » ? Cette hausse de x % est-elle vérifiable ? Etc.

La réalisation du Véritomètre

La principale difficulté est venue du fait qu’il fallait pouvoir mettre quotidiennement à jour les données et en ajouter au fil des interventions des candidats. Les journalistes ont donc appris a rentrer eux-mêmes les données sur une base de données MySQL afin d’être autonomes.

Afin d’être visibles aussi bien sur le Web que sur i-Télé, les graphes devaient être réalisés en HD et avoir une charte graphique forte, facilement reconnaissable.

Aujourd’hui, le Véritomètre est devenu une vraie base de données autonome, réutilisable et rendant compte d’une réalité politique. Maintenant que les présidentielles sont terminées, il pourrait se prolonger en se concentrant sur les paroles du Président et des ministres.

Data Tuesday Expoviz : le comparateur CO2 de Greenext / WeDoData

Comparateur CO2Wedodata est un jeune studio qui aide les collectivités et les entreprises à utiliser la datavisualisation pour rendre leurs données éloquentes. François Prosper nous a présenté sa datavisualisation sur les émissions de CO2, réalisée pour le compte de la société de conseil en intelligence écologique Greenext. L’objectif était de permettre au grand public de constater l’impact de sa consommation en termes de CO2.

Voir la Viz : http://www.greencode-info.fr/comparateur.html

En effet, depuis le protocole de Kyoto en 2007 visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, on parle beaucoup du CO2 mais on visualise encore peu son impact. Nous ne sommes pas vraiment au fait de notre propre empreinte écologique au cours d’une journée et de ses évolutions depuis 10 ans.

Pourtant, les retombées néfastes des rejets de CO2 sont une réalité pour l’environnement. Pour les limiter, il faut travailler tous ensemble.

Qu’est-ce que nous apprend la datavisualisation ?

Si les trois principaux facteurs de rejet de CO2 sont l’industrie, le transport personnel et le transport collectif aérien, il en existe un autre auquel nous ne sommes pas ou peu sensibilisés : notre alimentation. En effet, le transport, la transformation et les opérations liées à la fin de vie des produits alimentaires ont un vrai impact sur la nature en termes de rejet de CO2.

La question est donc de savoir comment mesurer cet impact dans notre assiette.

Aujourd’hui, le gouvernement impose que l’impact CO2 des produits soit mentionné à côté du prix ou des ingrédients. Cependant, cet affichage parle peu au public.

Avec le Comparateur CO2, il est possible de comparer les impacts en émission de CO2 des 34 types de produits les plus vendus en France, de la conserve de haricots verts à la pizza, en passant par la brique de lait demi-écrémé. Les données sont ramenées à des équivalences éloquentes : par exemple, on apprend que 100 grammes de sucre en morceaux représentent autant d’émission de dioxyde de carbone que 8h48 de télévision.

De quoi s’interroger et revoir le contenu de nos chariots dans les supermarchés !

Retour sur le Data Tuesday spécial DataViz

ExpovizOrganisés tous les mois, les Data Tuesdays sont des événements permettant aux « data players » (l’ensemble des acteurs concernés par les problématiques liées aux données) de se rassembler pour échanger autour de sujets tels que le Big Data, l’Open Data ou la Data Visualization.

A l’occasion d’Expoviz (première exposition française sur la data visualization), Coopératique s’est rendu au Data Tuesday spécial DataViz du 19 juin 2012, au Campus des Cordeliers, dans le 6ème arrondissement de Paris. Datajournalistes, graphistes et designers de l’information s’y étaient réunis pour nous présenter 7 de leurs réalisations en mode «Pecha Kucha» (présenter oralement 20 images en restant 20 secondes par image). Nous allons vous présenter ces réalisations dans les billets qui suivent.