Enjeux et opportunités des usages coopératifs en entreprise et dans les collectivités locales

A l’invitation de Muriel Provost de Mégalis, j’ai eu l’occasion de partager mon expérience des usages, outils et démarches de la coopération, dans les entreprises et dans les collectivités locales. Cela se passait au Forum des usages coopératifs, le 10 juillet 2008 à Brest. Ci-dessous ma présentation.

Le futur est déjà là : Jean-Michel Cornu et Harry Potter débarquent

Jeudi 10 juillet 2008, Jean-Michel Cornu a présenté, lors du Forum des usages coopératifs à Brest, une vision du futur déjà toute prête dans les labos. Il s’est inspiré d’Harry Potter et d’autres films pour nous montrer comment la distinction entre la magie et la technologie avait tendance à s’estomper. Il a insisté sur le fait que les mutations technologiques étaient inévitables, pour le pire ou le meilleur, et nous a tous invités à prendre notre part dans l’innovation, pour que ce soit plutôt le meilleur qui l’emporte.

Ci-dessous le résumé de sa présentation.

Les transparents et l’enregistrement audio de Jean-Michel sont disponibles sur le wiki du forum.

La société d’hyperconsommation selon Gilles Lipovetsky

Lors de la journée ETO ON OFF organisée par l’agence marketing ETO, Gilles Lipovetsky est venu nous présenter ce qu’il appelle la société d'”hyperconsommation”. Ci-dessous, un compte-rendu de son intervention au format “carte heuristique” ou “mindmap”. Vous pouvez faire défiler la carte en utilisant la souris et plier ou déplier les branches pour avoir plus ou moins de détails.

Une définition de la communauté

Martin Roulleaux Dugage vient de partager avec les participants à la réunion “Réseaux sociaux dans l’entreprise” organisée par le groupement HEC MMSI une définition fort éclairante de la communauté.

Une communauté est un réseau qui décide de s’auto-organiser en se dotant de 6 éléments : une frontière, une raison d’être, un engagement, des règles, des rites et une langue.

La notion de frontière est particulièrement intéressante, en ce qu’elle distingue le dedans et le dehors, distinction qui n’existe pas dans un “réseau”.

Les petits-déjeuners du Web chez Orange Business Services

Jerome_Delacroix_Petit_dejeuner_OBS5A l’invitation de mon ami Yann Gourvennec, je présente ce matin mon parcours dans le domaine de la coopération et des wikis chez Orange Business Services.

Vous trouverez ici une mindmap qui reprend les thèmes de ma présentation. Cliquez sur les disques oranges pour des liens complémentaires !

Comment présenter les wikis en 20 minutes à une entreprise qui n’en a jamais entendu parler ?

Avec cette présentation que j’avais faite auprès de l’ACSEL (Association pour le Commerce et les Services En Ligne) et du GFII (Groupement Français de l’Industrie de l’Information), j’inaugure mon compte slideshare, un service génial.

Prochain WikiSymposium à Montréal : les wikis au travail !

WikiSym 2007La conférence internationales sur les wikis, WikiSym 2007, va se tenir du 21 au 23 octobre à Montréal. Le thème de cette année est : “Les wikis au travail dans le monde : des médias ouverts, vivants, participatifs pour le 21ème siècle”.

Des chefs de file de la recherche et de l’industrie des wikis vont s’exprimer, tels que :

Jonathan GrudinJonathan Grudin (Microsoft Research), un des chercheurs les plus reconnus dans le domaine du travail collaboratif assisté par ordinateur (keynote speaker)

Ward CunninghamWard Cunningham (AboutUs), l’inventeur des wikis, qui donnera la présentation de clôture

Peter ThoenyPeter Thoeny (StructuredWikis), createur de TWiki, qui animera un atelier sur les wikis dans le monde du travail.

Jim PurbrickL’événement donnera aussi la parole à des participants de la conférence ooPSLA, au sein de laquelle est organisé WikiSym. Jim Purbrick (photo) et Mark Lentczner, fondateurs de Second Life, présenteront ce monde virtuel en 3D bâti collectivement.


Peter Turchi
, l’auteur primé de “Maps of the Imagination”, parlera des liens entre l’écriture créative, les cartes heuristiques et le processus de création en général.

Maps of imagination

Pour plus d’informations et pour s’inscrire : http://www.wikisym.org/

Rencontre avec Eric Clémenceau, Directeur Commercial Europe de Joost

JoostIl y a quelques jours, j’ai eu la chance de participer à une rencontre avec Eric Clémenceau, Directeur Commercial Europe de Joost, dans le cadre convivial de Culture Bière. Eric a présenté à une soixantaine de personnes la nouvelle entreprise lancée par les créateurs de Kazaa et Skype, j’ai nommé Joost.

Voici le compte-rendu libre de ce que j’ai trouvé particulièrement intéressant.

Le contexte

Eric Clémenceau a rappelé que la télévision interactive anime les conversations depuis les années 80. Mais les protagonistes, comme TPS en France ou Vivendi, restaient dans la logique du jardin fermé : il s’agissait de garder au maximum les utilisateurs sur une plate-forme propriétaire.

D’un autre côté, depuis les années 90, on a assisté à un développement exponentiel d’Internet. Le problème, c’est qu’Internet n’a pas été construit à l’origine pour la vidéo.

“On a tous testé la vidéo sur Internet (téléchargement ou streaming). Il y a beaucoup de ratés. Globalement, l’expérience utilisateur n’est pas très bonne, juge Eric Clémenceau. Du coup, les usages restent limités, les annonceurs ne viennent pas et les majors non plus. Avec en plus, pour ces derniers, la crainte du piratage.”

Joost : une technologie révolutionnaire

Joost utilise le même principe technologique que Kazaa et Skype : le peer-to-peer. L’idée est de découper un programme en secondes et de les déposer, par lots, sur les disques durs des personnes connectées à un instant t. Lorsqu’un utilisateur appelle un programme (sélectionne une chaîne), le logiciel Joost va chercher les premières secondes sur l’ordinateur le plus proche. Et ainsi de suite. Ainsi, contrairement au streaming (plus il y a de personnes connectées, plus la performance se dégrade), “plus il y a d’utilisateurs connectés [à Joost], plus la qualité augmente et plus le coût baisse. Avec 750 000 à un million de beta testeurs aujourd’hui, cela marche déjà assez bien.”

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Pierre Levy à Paris le 5 juin

Pierre LevyInfo rapide reçue de Jean-Michel Cornu sur la liste de diffusion “Intelligence Collective” de la FING : Pierre Levy,Directeur de la Chaire de Recherche du Canada en Intelligence Collective, interviendra le mardi 5 juin de 14h à 18h à l’Université Paris 8 sur le thème “Etat et nouvelles perspectives du Web sémantique : langage IEML “.

Brève description du langage IEML :

“IEML (Information Economy Meta Language) est une langue artificielle conçue pour être à la fois manipulable par les ordinateurs et capable d’exprimer les nuances sémantiques et pragmatiques des langues naturelles. Sa conception a répondu à trois problèmes interdépendants : l’adressage sémantique des données du cyberespace, la coordination des recherches en sciences de l’homme et de la société, et enfin la gouvernance distribuée de l’intelligence collective au service du développement humain.”

Interview de Pierre Levy par Denis Failly : présentation d’IEML

Interview de Pierre Levy par Michel Alberganti (Lemonde.fr)

Plus d’informations sur le séminaire et inscription sur le site de Paris 8.

RIM 2007 : impressions

J’ai assisté ce matin à la première partie de la Conférence RIM 2007, organisée par les sociétés Advertech et Perfluence. J’ai pu suivre, plus précisément, les interventions de Nicolas Swetchine, VP chez Areva et de Thierry Grimaux, VP et General Manager chez Atos-Origin. Tous deux nous ont présenté leurs vues, concordantes, sur l’importance du relationnel dans les ventes complexes. Nicolas Swetchine a tordu le coup à certaines idées reçues en montrant bien que la subjectivité augmente avec le produit que l’on a à vendre : plus le produit est technique, plus la vente est complexe, plus le relationnel joue un rôle déterminant. Il n’est pas anodin que de grandes entreprises américaines nomment maintenant des Chief Customer Officers, montrant par là que la relation client devient une préoccupation au niveau du top management.

Thierry Grimaux, ensuite, a pourfendu le mythe français du C.Q.F.D. : “notre éducation mathématique, que l’on soit ingénieur ou commercial d’ailleurs, nous a conduits à penser que la vie était une équation et qu’il y avait forcément toujours UNE réponse..bien souvent technique.” D’où la stupeur et l’incompréhension qui frappent souvent les négociateurs français déboutés : “nous avions pourtant la meilleure technologie!”, “nous étions les moins chers”, etc. Ils occultent (inconsciemment ?), d’autres questions : étions-nous pertinents face à ce client ? Avons-nous fait preuve de suffisamment de force de conviction ? Avons-nous mis les bonnes personnes devant nos interlocuteurs ? Avons-nous su faire rêver, donner envie ?

Ces deux présentations, nourries d’exemples que je ne peux reproduire ici, étaient très stimulantes. J’attends avec impatience le compte-rendu de la Conférence.