Demain aura lieu sur le campus de HEC l’édition annuelle du Forum HOPE (HEC Orientation Professions Echanges), session de rencontre entre les étudiants de 1ère année et des diplômés. Je représenterai le Groupement HEC Multimédia et Systèmes d’Information. Voici quelques un des points que je développerai. Si vous avez des idées sur certaines de ces questions, n’hésitez pas à m’en faire part et échangeons dessus. Si j’arrive (avec mes collègues qui seront présents avec moi) à susciter suffisamment l’intérêt des étudiants, je partagerai avec vous leurs interrogations et leurs remarques.
Deux retiennent mon attention, sur le secteur du coopératif :
D’après Gartner Group, les wikis devraient être un outil de coopération massivement utilisé dans au moins la moitié des entreprises d’ici 2009. Voir l’article de Business Week.
Le marché mondial de la Web conférence et des logiciels collaboratifs représentera 1 153,4 millions $ en 2008 contre 810,8 millions $ en 2006, toujours d’après Gartner. Voir le tableau d’indicateurs du Journal du Net.
Comme métier d’avenir, je vois celui de marketeur social : en première acception, quelqu’un qui serait capable d’intégrer les logiques des réseaux sociaux dans le marketing d’une société, comme le font déjà les maisons de disque en étant présentes sur MySpace ; en deuxième acception, quelqu’un qui serait capable de bien comprendre les dynamiques sociales et les intégrer au marketing de l’entreprise (répartition seniors / jeunes, évolution des structures familiales, nouveaux réseaux interpersonnels, qu’ils soient amicaux ou professionnels…)
Selon moi, il y en a au moins quatre : être capable, en tant que manager, d’animer des communautés à l’intérieur de son entreprise, en lien avec l’extérieur ; maîtriser l’intégration des contenus et des contenants, en tenant compte de la production des internautes (crowdsourcing : auriez-vous une idée de traduction française pour ce mot ?) ; être capable d’apporter des réponses à la fracture numérique( jeunes / âgés ; lettrés / non lettrés ; urbains / ruraux) ; être capable de faire face à la concurrence des ingénieurs et inventeurs des pays émergents (Chine, Inde) et de nouer de fructueuses coopérations avec eux.
Je suis frappé par l’extrême variété dans les styles de management dans les nouvelles technologies, du cabinet de conseil à la start-up. Je remarque aussi la différence qu’il y a entre les start-up du Web 2.0 et celles de la Bulle Internet. Aujourd’hui, la décontraction est toujours au rendez-vous, mais les chefs d’entreprise qui dirigent les jeunes pousses ont les objectifs business bien en tête.
Je constate une perméabilité de plus en plus grande entre les temps de travail et les temps de loisir, un travail qui a tendance a être géré par l’urgence, parfois chaotique. En contre-partie, j’entrevois plus de flexibilité pour chacun dans l’organisation de son temps.
Telles sont mes réflexions. Et vous, qu’en pensez-vous ?
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