Datavisualisation : le terme est à la mode. Comme Big data. Mais au-delà des mots, est-ce que ces concepts correspondent à des réalités concrètes ? Le dernier livre blanc réalisé par Smartwords pour l’Electronic Business Group (EBG) et SAS France permet de répondre par l’affirmative. Pas moins de trente entreprises ont témoigné sur des projets et des réalisations bien réels de data visualization. Tous les secteurs sont représentés : biens de consommation grand public (L’Oréal, Ubisoft), services aux entreprises (Accenture) , industrie (Ingenico, Philips, Schlumberger…), médias (BFM Business, France Télévisions, Prisma Media…), pour n’en citer que quelques uns. On découvre notamment dans le livre comment la dataviz permet de tirer tout le parti de l’analyse des données (analytics), par exemple à des fins de reporting. Mieux encore, la datavisualisation est un formidable outil d’exploration des données, pour découvrir des phénomènes qui passeraient inaperçus autrement.
Le livre blanc est en téléchargement sur les sites des partenaires : SAS France et EBG.
La 4eme édition du concours Netva, lancée depuis le 7 février, est proposée aux jeunes start-up innovantes et technologiques françaises.
NETVA (New Technology Venture Accelerator), est un programme de formation et d’exposition sur le marché américain des jeunes entreprises innovantes. NETVA a reçu le premier prix «Recherche et Innovation» du concours des «Initiatives de l’Économie 2010». De plus ce programme est organisé par la Mission pour la Science et la Technologie de l’Ambassade de France aux Etats-Unis, en partenariat avec le réseau RETIS mais regroupe également des partenaires tels que Microsoft Bizspark, UBIFRANCE ou encore Oséo.
Les entreprises lauréates (une dizaine) auront l’opportunité d’être en immersion aux Etats-Unis, dans les deux écosystèmes les plus dynamiques du monde : la Silicon Valley (San Francisco) ainsi que le Massachusetts (Boston).
D’après Antoine Mynard, attaché pour la science et la technologie au Consulat de France à Boston « Les jeunes entreprises technologiques françaises sont très bien perçues aux États-Unis », il confie également le fait qu’ « Elles sont inventives, innovantes. En revanche, elles pêchent au niveau de la preuve du concept et de leur business plan.»
Le programme Netva propose aux entreprises sélectionnées un accompagnement intégralement personnalisé, cela a pour but de développer leur exposition sur le sol américain et de leur permettre d’accéder à des conseils et à une prise en charge totalement adaptés à leurs besoins. Les lauréat auront donc accès à plusieurs aides :
Un accompagnement réalisé par un mentor américain qui aide à créer une connexion en l’entreprise et l’écosystème,
Des formations et des séminaires permettant de mieux comprendre et d’optimiser les différentes stratégies d’implantation,
Une mise en relation avec des professionnels, contact avec les différents partenaires du programme, participation à des évènements de grande ampleur…
Ce concours, proposé par Netva, se présente donc comme étant un réel tremplin pour les start-ups technologiques françaises ayant
pour ambition de s’implanter durablement sur le sol américain.
Depuis la création du programme, plus d’une centaine de rencontres entre les start-ups et des industriels locaux ont été organisé, de nombreux partenariats ont donc vu le jour et de temps en temps avec des organisations de prestige telles que Harvard ou IBM. Netva met à disposition sur la page Facebook du concours le bilan de l’édition 2012 : Bilan NETVA 2012.
Comment participer au concours Netva 2013 ?
Le concours est ouvert à toutes les start-ups technologiques ayant une forte capacité d’innovation et se trouvant en phase de lancement ou de développement. Les inscriptions sont ouvertes du 7 février au 7 avril 2013 en allant sur le site : NETVA.
Le jury, qui est composé de professionnels du développement international d’entreprises mais également d’experts français et américains dans l’accompagnement, se réunira durant le mois de Mai afin de sélectionner les futurs candidats pour l’édition 2013.
“Notre enseignement qui nous fournit de si multiples connaissances n’enseigne en rien sur les problèmes fondamentaux de la connaissance qui sont les risques d’erreur et d’illusion, et il n’enseigne nullement les conditions d’une connaissance pertinente, qui est de pouvoir affronter la complexité des réalités.”
Si l’on en croit une étude menée par des chercheurs de l’Université de Harvard, on répond davantage à la cupidité par la cupidité, ou à l’injustice par l’injustice, qu’à la générosité par la générosité.
Concrètement, comme expliqué en détails dans un article du Medical News Today article, les chercheurs ont soumis des individus à une série de 5 expériences mettant en jeu de l’argent, et à d’autres en rapport avec le travail. Dans les deux cas, le résultat était le même : des individus soumis à une injustice avaient plus tendance à répéter cette injustice auprès d’autres personnes, que les individus soumis à des conditions ou des actes généreux n’avaient tendance à répercuter cette générosité.
Toutefois, on notera deux biais assez évidents dans les expériences, telles que décrites dans le journal scientifique. Tout d’abord, après avoir soumis leurs cobayes à un stimulus positif, neutre ou négatif (générosité, égalité ou cupidité), les chercheurs les soumettent à exactement la même situation, ou leur demandent d’effectuer exactement le même type de tâche ; deuxièmement, les individus exposés se voient demander d’agir à leur tour immédiatement après qu’ils ont reçu le stimulus en question.
Autrement dit, l’étude ne donne aucune indication sur l’impact à moyen ou long terme de la générosité, de l’égalité de traitement ou de la cupidité sur les personnes. Elle ne renseigne pas non plus sur l’impact sur l’état d’esprit général des individus soumis à tel ou tel traitement, dans d’autres situations de la vie, qui ne sont pas strictement identiques.
Quelle est la bonne échelle pour les marques en termes de relation client à l’heure des médias sociaux ? Est-ce l’échelle globale ? En effet, les médias sociaux permettent aux marques de toucher une audience mondiale à moindre frais, grâce à la force d’impact d’Internet et de la viralité. Mais en même temps, le Web mobile et les applications sur smartphones font que les entreprises peuvent aussi toucher leurs clients là où ils se trouvent, chez eux, dans les transports, sur le lieu de vente… Doit-on alors parler d’un nouveau paradigme, celui de la marque “glocale” ?
Pour répondre à ces questions, Media Aces, l’association des entreprises utilisatrices des médias sociaux, organise une conférence réunissant un panel d’experts et de praticiens :
Médias sociaux : la marque locale, globale ou glocale?
Le 25 octobre 2012 de 14h à 17h Chez Ubifrance, 77 Bd Saint-Jacques, 75014 Paris Métro/RER Saint-Jacques ou Denfert-Rochereau Plan d’accès
Au programme de cette conférence:
A partir de 13h30
Accueil café
Dansez avec le dragon ! Médias sociaux en ChinePar Alban Fournier, Consultant Marketing & Stratégie, VALUE2020
Sortez de la bulle ! les médias sociaux Made in USA et BrésilPar Mohamed Khodja, Chef de Service Marketing online, Ubifrance
De l’hyperLocal au GlobalPar Arnaud Bourge, responsable Medias Sociaux, direction du Digital et Marina Tymen, manager Relations presse, Community management & E-reputation, Air France
De l’hyperLocal au NationalPar Cynthia Kary et Hervé Pillaud, FDSEA 85
Orchestrer la rumeur à l’international?Par Laurent Gaildraud, auteur de “Orchestrer la rumeur”
Cocktail et Networking
Entrée: 30€ sans livre; 50€ avec le livre de Laurent Gaildraud Etudiants: 10€ sans livre; 30€ avec le livre de Laurent Gaildraud
Nous ne traiterons pas dans cet article de l’invention de la canette de viande précuite de la marque Hormel, qui aurait donné son nom au phénomène que nous connaissons tous sur Internet. Non, c’est au pourriel, ou courrier électronique non sollicité, que nous nous intéressons ici.
C’est Gary Thuerk, salarié de DEC, qui envoie le premier spam, le 3 mai 1978, à près de 600 personnes.
Diffusé sur l’ancêtre d’Internet, ARPANET, le message se présentait ainsi :
Gary Thuerk voulait simplement inviter ses contacts à découvrir les nouveautés de son employeur. Il était sans doute loin de se douter qu’il venait de créer le premier fléau d’Internet : d’après une enquête publiée en 2010 par l’agence européenne ENISA, plus de 95% des courriers électroniques envoyés sont désormais du spam !
Pour tous ceux qui s’intéressent à la pensée visuelle et à la datavisualisation, David McCandless est un véritable guide spirituel. Journaliste, designer et écrivain anglais, ce touche-à-tout précurseur d’une nouvelle science visuelle du langage était présent à Paris dans le cadre de ExpoViz pour nous livrer quelques secrets de son art.
Retour sur cette intervention d’un génie à la fois drôle, innovant et éminemment pertinent.
Datavision : la genèse d’un ouvrage de référence pour la dataviz
David McCandless a toujours aimé récolter des données. D’ailleurs, c’est la première chose qu’il a fait lors sa conférence : « combien d’entre vous travaillent dans le graphisme ? » A peu près 50 % des personnes présentes lèvent la main. « Combien dans la rédaction ou le journalisme ? » L’autre moitié lève la main.
Parfait ! Le compte est bon et les ingrédients pour une bonne datavisualisation sont réunis car la dataviz est avant tout un mélange de données et d’histoires mêlées de façon harmonieuse dans un visuel.
Ce n’est pas pour rien que le titre original de l’ouvrage de David McCandless est Information is Beautiful (adapté sous le titre Datavision en France aux Éditions Robert Laffont).
L’idée du livre (ou plutôt des travaux qui le composent) a frappé David McCandless en 2007. Perdu au milieu des quantités d’informations qu’il recevait quotidiennement, il s’est dit qu’une carte (map) l’aiderait à s’y retrouver.
Grâce à son site Web www.informationisbeautiful.net , il a donc commencé à récolter des données sur des sujets qui l’intéressaient avec l’objectif (encore flou) d’en faire des visualisations.
Linked City est une réalisation du professeur et chercheur Christophe Cariou. Il s’agit de récupérer un ensemble de données disponibles en ligne et de réfléchir à comment les exploiter pour produire de l’information sur les villes.
Une base de données sur 65 villes européennes a ainsi été créée selon trois aspects :
Web City (la ville vue selon les requêtes sur le moteur de recherches de Google) ;
Visual City (la ville vue selon les requêtes sur le moteur de recherches d’images de Google) ;
Media City (la ville vue selon les requêtes liées à Google Actualités).
Ces trois visages des villes se recoupent-ils ?
Les résultats sont très disparates selon les villes.
Par exemple, pour les recherches liées à la ville d’Amsterdam, on va constater que le moteur de recherche de Google sert surtout à trouver des informations pour s’y rendre (meilleurs trajets, meilleurs hôtels) ; la recherche d’images cible, pour cette ville, des « spécialités » touristiques (photos des Coffee Shops, du Quartier Rouge) ; quant aux recherches sur l’actualité, elles sont ciblées sur les problèmes politiques de la ville.
Il est également amusant de constater des « bugs » sémantiques : on imagine bien que la ville de « Nice » pose quelques « gentils » problèmes au moteur de recherche, et on sourit en constatant que le terme le plus associé à « Paris » dans les recherches est « Hilton » !
Retrouvez ci-dessous Christophe Cariou qui présente Linked City lors d’Expoviz :
L’Observatoire des discours est un outil sémantique, fruit de la collaboration entre les entreprises Linkfluence et Jean Véronis Technologies, pour Le Monde.fr. Il s’appuie sur un corpus incluant tous les discours politiques de la présidentielle 2007 , ceux de la présidentielle 2012, et l’ensemble des discours de Nicolas Sarkozy de 2004 à 2012. Il permet d’explorer leur contenu sur une durée choisie et d’y apposer un traitement sémantique (entre François Hollande et Nicolas Sarkozy, qui a le plus dit « je » de janvier à mai 2012 ? Quel thème a été le plus abordé ? Par qui ? Etc.).
Des filtrages aussi pointus qu’intuitifs sont possibles (par personnes citées, termes employés, etc.).
Lors de la présentation de cette dataviz à l’occasion du Data Tuesday spécial Expoviz du 29 juin 2012, Guilhem Fouetillou, cofondateur et dirigeant de Linkfluence, a mis en avant la question de la maniabilité. Celle-ci est très importante car c’est en maniant facilement les données qu’on accède à la multiplicité des points de vue. Ce n’est qu’à ce prix qu’on peut voir apparaître un objet dans toute sa complexité.
Retrouvez ci-dessous Guilhem Fouetillou nous présenter l’Observatoire des discours lors d’Expoviz :
La première vocation de cette datavisualisation réalisée par l’OCDE est de montrer que le PIB par habitant d’un pays ne représente pas tout.
Tout ne passe pas par l’argent. Le PIB par habitant n’est pas un indicateur suffisant pour rendre compte du bonheur ou du bien vivre de la population.
Des données aux fleurs
Pour concevoir cette datavisualisation, il a fallu sélectionner et récolter plusieurs types de données sur le progrès au sens large : logement, revenu, emploi, liens sociaux, éducation, environnement, etc. Le but était que les internautes puissent choisir les critères qui évoquent le mieux le bien vivre selon eux…et donc définir leur propre indicateur.
Au final, chaque pays est représenté par une fleur et il est possible de manipuler les critères jugés importants pour obtenir des tendances.
Retrouvez ci-dessous Jérôme Cukier de l’OCDE qui nous présente l’Indicateur du vivre mieux, lors d’Expoviz :