Un réseau social de microblogging qui a tout pour plaire

Je viens de découvrir Poodz grâce à un Twitt de Jean-Luc Raymond. (Traduction : je viens de découvrir une plate-forme de microblogging grâce à un message bref de Jean-Luc.)

Je dois dire que Poodz a tout pour plaire. On peut poster des mini-messages façon Twitter, mais aussi des clips audio ou vidéo. Mais la cerise sur le gâteau est que l’on peut aussi déposer des commentaires audio et vidéo. Si on ajoute à cela une bonne gestion de la vie privée avec la possibilité de poster des messages publics ou réservés à des amis, et la gestion de chaînes (channels), c’est une plate-forme qui est aussi utilisable à des fins professionnelles.

Bravo !



Nearbee : coopérer efficace

nearbee_logo.pngCoup de projecteur sur le lancement de la V1 de nearbee, plate-forme collaborative qui veut mettre le Web 2.0 utile aux services des entreprises.

Plate-forme disponible en SaaS (rien à installer, tous les aspects techniques sont gérés par nearbee), elle se propose de sortir l’univers du “2.0” de la bulle technico-technique des passionnés du Web en rendant disponible aux sociétés, collectivités et entrepreneurs des fonctions immédiatement opérationnelles :

* des espaces sécurisés pour travailler en confiance avec ses collaborateurs
* des blogs pour communiquer
* des wikis pour travailler ensemble sur des projets
* des fonctions sociales (annuaire, réseau de contacts, invitation simplifiée de nouveaux membres)

Avec nearbee, un même site peut servir pour l’organisation interne de l’entreprise et son ouverture sur l’extérieur (clients, partenaires) de manière totalement sécurisée.

Vous trouverez ci-dessous quelques copies d’écran de nearbee.

menu gauche nearbee

édition wysiwyg nearbee

espaces collaboratifs

Offre spéciale réservée aux lecteurs de Coopératique : 1 mois d’essai gratuit + le Pack Nearbee Start à 49 euros TTC / mois seulement au lieu de 150 euros / mois.” 🙂 , pour la durée de l’abonnement.

Note : Je suis associé de Nearbee

Facebook : cachez cette pub que je ne saurais voir

logo_cashbook.gifFacebook a décidé d’autoriser sur ses pages l’affichage de publicités liées aux centres d’intérêt ou aux activités de ses membres. Il n’est pas exagéré de dire que cette décision déchaîne les passions dans la blogosphère. Pourtant, il fallait s’y attendre. Pour être une plate-forme de mise en relation sociale, elle n’en est pas moins une entreprise à but lucratif. Facebook accumule depuis son lancement une richesse considérable qui réside dans les liens et les informations fournis librement par ses membres. Faut-il s’étonner que le site essaie d’en tirer profit ?

Rappel du contexte

Facebook est l’étoile montante des réseaux sociaux. Le site revendique 50 millions de membres, dont 800 000 en France. Comme tous les réseaux sociaux, il permet de partager ses centres d’intérêts avec un réseau de contacts. Deux innovations majeures expliquent son succès : la possibilité d’ajouter à sa page sur Facebook de petites applications, souvent ludiques, pour réaliser des activité avec ses amis : discuter cinéma, répondre à des quiz, poster des vidéos, etc. ; la possibilité de raconter ses histoires quotidiennes et d’être informé de l’activité de ses amis (changement de coordonnées, de photos, d’humeur, prises de contact) à travers de brefs messages (“status“) et des fils d’information (“newsfeed“).

Les arguments de Facebook… et des autres réseaux

Sur son blog, Facebook justifie sa décision en ces termes :

  • Vous disposez maintenant d’un moyen pour entrer en relation avec des produits, des entreprises, des groupes, des vedettes, et plus encore ;
  • Les publicités vont devenir plus pertinentes et plus intéressantes pour vous.
  • Facebook n’est pas isolé dans ce mouvement. C’est MySpace qui a ouvert le bal avec son programme HyperTargeting, qui fait sensiblement la même chose. Dans le domaine de la télévision, Joost promet aussi des publicités finement adaptées au profil et au comportement de l’utilisateur.

    Résistances

    Depuis, chacun se positionne. Des groupes de résistance se sont créés, y compris sur Facebook, comme “Non au marketing intrusif sur Facebook” ou “Pas de sponsor dans mon newsfeed”, pour ne citer que deux exemples francophones.

    La concurrence réagit, elle aussi. Le réseau social 6nergies a ainsi pris la décision drastique de renoncer purement et simplement à la publicité. Mais il est vrai que son modèle est payant pour ses membres.

    Alors, la pub est-elle le ver qui va dévorer le fruit appétissant des réseaux sociaux ? Continue reading

    Nouvelles tendances du Web 2.0 : déconnecté et sur votre bureau

    disconnected.jpgA l’heure actuelle, il n’est pas vraiment possible d’être toujours et partout connecté au Web. Les travailleurs nomades en savent quelque chose. Plusieurs cas se présentent bien souvent :

  • pas de connexion wi-fi ou 3G disponible (lieux enclavés, avion, train)
  • réseaux disponibles mais peu performants
  • coûts de connexion prohibitifs
  • En France, on a tendance à l’oublier, car nous sommes plutôt bien lotis en termes de connexion internet sans fil. Mais ce n’est pas le cas dans tous les pays…y compris aux Etats-Unis.

    C’est probablement ce qui conduit des industriels à redécouvrir un terrain de bataille délaissé : le bureau, sur votre ordinateur, même quand vous êtes hors-connexion. Plusieurs produits lancés récemment vont dans le même sens :

  • Google Gears et Dojo offline
  • Google Gears est une extension open-source pour votre navigateur qui permet à des applications Web de tourner hors-ligne.

    Dojo offline est un toolkit open-source qui augmente les possibilités de Google Gears.

  • Adobe AIR
  • C’est une plate-forme qui permet de développer des applications combinant Flash, Ajax et Flex fonctionnant sur le bureau.

  • Zimbra
  • Cet éditeur de solutions de messagerie (racheté par Yahoo! en septembre 2007) a développé un client en AJAX intégré au navigateur mais capable de fonctionner même sans connexion Internet.

    Brad Neuberg, fondateur de Dojo offline, décrit dans un billet de blog des applications possibles :

    “Imaginez une version de Gmail avec un bouton ‘travail hors connexion’ sur le côté gauche de l’écran. Vous le pressez et GMail exporte vos 100 e-mails reçus les plus récents, avec les pièces jointes, dans Dojo Offline. Vous pouvez dès lors fermer votre navigateur et travailler en mode déconnecté, dans l’avion par exemple. Une fois en vol, ouvrez votre ordinateur portable et tapez mail.google.com dans la barre d’adresses de votre navigateur. Comme par magie, l’interface utilisateur Gmail apparaît sur votre écran, avec vos 100 messages les plus récents. Vous pouvez les lire, y répondre ou écrire de nouveaux messages. Une fois arrivé à destination, dans l’aéroport, vous vous connectez à l’Internet, sur GMail, et cliquez sur ‘travailler en ligne’. Automatiquement, tous les e-mails que vous avez préparés dans l’avions sont téléchargés vers le serveur Gmail et expédiés.”

    Cet exemple est facilement transposable à Google Docs.

    Plus généralement, les applications Web tendent à s’affranchir du navigateur. Continue reading

    Carte de Tendre 2.0

    online_communitiesmall.pngLa carte de Tendre, vous vous souvenez ? Cliquez ici pour vous rafraîchir la mémoire. Eh bien, le site d’illustrations XKCD en a réalisé une version 2.0. Ici, les territoires désignent des sites ou communautés virtuelles. Leur auteur, sans prétention d’exactitude mathématique, a essayé de les représenter proportionnellement à leur nombre de membres.

    La carte en grand format

    Via AuBonheurDuWeb.com

    Les tags de plus en plus populaires

    clipped from www.indexel.net

    Web 2.0 : le ”tagging” entre dans les moeurs

    06/02/2007
    Selon l’étude American Life Project de l’institut Pew Internet, près de 30 % des internautes américains sont des “taggueurs”. Entendez par là qu’ils sauvegardent leurs favoris en ligne sur des sites tels que del.icio.us et qu’ils affublent leurs photos Flickr et les billets de leurs blogs de leurs propres mots-clés.
    7 % des internautes tagguent du contenu tous les jours.
    Une nouvelle habitude qui se retrouvera bientôt en entreprise puisque de nombreux éditeurs préparent des “del.icio.us-like” en version professionnelle.
    “Ce principe permet de créer des ontologies empiriques. Imparfaites et en perpétuelle évolution, elles sont le reflet à un instant “t” des centres d’intérêt des internautes”, explique Jérémy Chatard, directeur technique de la SSII Breek
    blog it

    Profitons de cet article pour réfléchir à la différence entre taxinomie et “tagsonomie”. Si la taxinomie est l’art du rangement, la tagsonomie serait l’art de taguer des contenus.

    On pourrait comparer les deux approches de la façon suivante.

    taxinomie_tagsonomie

    Explicitons chacun de ces points de comparaison. Continue reading

    Le Web comme plate-forme : c’est-à-dire ?

    Web 2.0 meme map

    Mise à jour : 22 mai 2017

    Pour préparer ma prochaine intervention au Mastère MSTM de l’Ecole Centrale, j’ai décidé de me pencher sur le texte fondateur de Tim O’Reilly “What Is Web 2.0”, brillamment traduit en français sur le site d’Eutech Developpement.

    Aujourd’hui, je vais m’intéresser à l’une des dimensions du Web 2.0 décrites par O’Reilly : le Web comme plate-forme. Qu’est-ce que cela veut dire, au juste ?

    Au sens informatique du terme, je retiendrais deux définitions d’une plate-forme :

    • “Combinaison d’un type d’ordinateur (matériel, hardware) et d’un système d’exploitation (logiciel, software)” permettant à des applications de fonctionner
    • “infrastructure permettant le fonctionnement de logiciels” (Whatis)

    C’est ainsi qu’on parlera par exemple d’un “logiciel tournant sur plate-forme Windows.” En ce sens, le Web 2.0 peut être vu comme une plate-forme, « sur laquelle on exécute » des applications.

    Ces applications peuvent être de différents types :

    • Messageries : Gmail, Yahoo ! Mail
    • Cartographie : Google Maps
    • Bureautique : Google (encore) Apps, suite Zoho
    • Applications pour les entreprises : Zoho CRM
    • etc.

    Un autre exemple intéressant est celui des systèmes d’exploitation virtuels, ou WebOS. L’idée est de rendre disponible un espace de travail tel que celui que l’on retrouve sur son ordinateur personnel (bureau) sur le Web. On peut citer par exemple Exoplatform.

    La nouveauté, c’est que le Web devient le lieu où l’on peut utiliser de véritables “logiciels”, sans rien installer sur son ordinateur. Ce n’est plus seulement un espace d’information ou de communication.

    Et vous, comment interprétez-vous l’expression “le Web comme plate-forme” ?