L’état civil à Paris, une dataviz de Mapize et Bluenove présentée par Ferdinand Boas

MapizeVoir la Viz : http://paris.mapize.com/

L’histoire de cette datavisualisation est intimement liée à la mise à disposition par la ville de Paris d’immenses quantités de données, de manière ouverte , à partir de janvier 2011.

Mapize et Bluenove ont voulu être les premiers à produire une datavisualisation à partir de ces données ouvertes et ont réalisé leur projet en à peine 24h. Cela leur a permis de profiter des retombées médias liées à l’ouverture des données de la ville de Paris pour se faire connaître dans le monde de l’Open Data.

L’état civil a été choisi car il offrait à la fois des données géographiques et des métadonnées. La datavisualisation permet de mettre en évidence, sur la carte de Paris, le nombre de mariages, naissances, décès, notamment, une année donnée.

Par exemple, on constate évidemment beaucoup de naissances dans les arrondissements possédant une maternité. Cependant, en filtrant le paramètre « présence de maternités », on peut constater une vraie tendance : l’évolution du nombre de naissance à domicile.

Selon Jean-Philippe Clément, Chef de projet Open data pour la ville de Paris, la datavisualisation est un vrai plus pour donner accès aux données. En effet, les tableurs mis à disposition par la ville sont laids, austères et ne fournissent que de la donnée « brute ». La datavisualisation « transforme cette chenille en joli papillon » et permet au public d’interpréter les données.

Les projets de datavisualisation encouragent donc fortement à sortir le plus possible de données en Open Data afin de les utiliser, de les réutiliser et d’apprendre grâce à elles.

D’ailleurs, des entreprises possèdent également, en interne, des jeux de données très intéressants. Il serait intéressant de les libérer car, dans le fond, elles ne sont pas forcément toutes si sensibles que cela. La collectivité y gagnerait sûrement.

Data Tuesday Expoviz : le comparateur CO2 de Greenext / WeDoData

Comparateur CO2Wedodata est un jeune studio qui aide les collectivités et les entreprises à utiliser la datavisualisation pour rendre leurs données éloquentes. François Prosper nous a présenté sa datavisualisation sur les émissions de CO2, réalisée pour le compte de la société de conseil en intelligence écologique Greenext. L’objectif était de permettre au grand public de constater l’impact de sa consommation en termes de CO2.

Voir la Viz : http://www.greencode-info.fr/comparateur.html

En effet, depuis le protocole de Kyoto en 2007 visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, on parle beaucoup du CO2 mais on visualise encore peu son impact. Nous ne sommes pas vraiment au fait de notre propre empreinte écologique au cours d’une journée et de ses évolutions depuis 10 ans.

Pourtant, les retombées néfastes des rejets de CO2 sont une réalité pour l’environnement. Pour les limiter, il faut travailler tous ensemble.

Qu’est-ce que nous apprend la datavisualisation ?

Si les trois principaux facteurs de rejet de CO2 sont l’industrie, le transport personnel et le transport collectif aérien, il en existe un autre auquel nous ne sommes pas ou peu sensibilisés : notre alimentation. En effet, le transport, la transformation et les opérations liées à la fin de vie des produits alimentaires ont un vrai impact sur la nature en termes de rejet de CO2.

La question est donc de savoir comment mesurer cet impact dans notre assiette.

Aujourd’hui, le gouvernement impose que l’impact CO2 des produits soit mentionné à côté du prix ou des ingrédients. Cependant, cet affichage parle peu au public.

Avec le Comparateur CO2, il est possible de comparer les impacts en émission de CO2 des 34 types de produits les plus vendus en France, de la conserve de haricots verts à la pizza, en passant par la brique de lait demi-écrémé. Les données sont ramenées à des équivalences éloquentes : par exemple, on apprend que 100 grammes de sucre en morceaux représentent autant d’émission de dioxyde de carbone que 8h48 de télévision.

De quoi s’interroger et revoir le contenu de nos chariots dans les supermarchés !